Princesse Mononoke sort au cinéma en France En 2000. Les quelques 92 copies (de mémoire) distribuées sur le territoire en font un événement au caractère confidentiel, et pourtant il se passe quelque chose. Il s’agit du premier film d’Hayao Miyazaki bénéficiant d’une sortie nationale en France. Mononoke s’affiche sur les colonnes Morris, recouverte de sa peau de loup, le sang aux lèvres.

Il y a 10 ans, je démarrais mon activité de consultant en coaching professionnel. Maître d’armes et coach me semblaient alors deux postures inconciliables et j’avais imaginé un triptyque d’articles ayant pour but de les faire dialoguer pour y voir plus clair. Ces articles, parus à l’époque sur le site de Médiat Coaching – mon école aujourd’hui disparue –, ne sont plus en ligne aujourd’hui. Une rapide remise à jour me permet de vous faire partager cette réflexion d’époque, dans laquelle ceux qui me lisent régulièrement trouveront sans mal les prémisses des articles qui émaillent ce blog.

Durant les mesures de confinement auxquelles nous sommes contraints de faire face, le lien thérapeutique se poursuit à distance, par visioconférence ou au téléphone, et à la fréquence qui convient à chacun. Une façon de poursuivre le travail engagé et de gérer au mieux la difficulté à vivre cette situation exceptionnelle et inédite.

Nous sommes des êtres à fort potentiel identificatoire. Nous nous identifions aux autres, aux bêtes, aux choses. La langue française possède par exemple mille raisons de se prendre pour un animal, lorsqu’on se retrouve fier comme un coq, voleur ou bavard comme une pie, doux comme un agneau ou qu’on a une fièvre de cheval.

Il est des fictions qui mettraient d’accord les psys de toutes obédiences, non pas sur l’analyse qu’ils en feraient, chacun conservera probablement sa grille de lecture du monde, mais sur ce qui est présenté. Parmi ces œuvres, Vice-Versa, Inside out en anglais, film d’animation des studios Pixar sorti en 2015.

Alors que sort cette semaine le 2e opus du plus gros succès de l’histoire du film d’animation, je vous propose en contrepoids un billet sur la lecture faite aux enfants. L’envie d’écrire ce billet, outre le plaisir que j’éprouve moi-même à lire des histoires, est née au hasard d’une lecture d’un livre de Pierre Delion.

Une nouvelle fois, je vais m’attarder sur la discipline que je pratique depuis plus de trente ans et enseigne depuis vingt ans : l’escrime. Au-delà, il s’agit d’une réflexion sur les sports d’opposition et de compétition, encensés par certains, décriés ailleurs, notamment parce qu’ils formeraient à écraser l’autre. Je pense pour ma part qu’ils contribuent à apprendre à s’appuyer sur lui.

Tôt ou tard, celui qui est prêt à tout donner rencontre un autre, prêt à tout lui prendre.
« Je n’arrive pas à me vendre ». L’expression est bien connue, je l’entends souvent de la bouche des personnes que j’accompagne dans le cadre de leur recherche d’emploi ; on en viendrait presque à oublier le glissement sémantique qui transforme le chômeur et le propulse ainsi en tapineur sur le marché du travail.

C’est dans le rapport à autrui qu’on prend conscience de soi ; c’est bien ce qui rend le rapport à autrui insupportable.
Michel HOUELLEBECQ
« Très jeune, je me suis débrouillé tout seul, je n’ai besoin de personne pour m’en sortir. »
Voilà un discours que vous avez certainement déjà entendu, comme une revendication d’autonomie, laquelle s’avère le plus souvent de l’indépendance maquillée. Promenons-nous ensemble quelques instants autour de ces termes en y ajoutant au passage celui d’égotisme.

Le magazine We love tennis pour qui j’avais déjà répondu à une interview sur la culture de la gagne en décembre 2017 m’a sollicité à nouveau sur un sujet connexe : le rapport entre talent et déviance, termes souvent accouplés dans la culture sportive et personnifiés par ces athlètes qu’on qualifie de bad boys. Le résultat est une belle double page dans laquelle je me retrouve entre James Blake, Cédric Pioline et Goran Ivanisevic, excusez du peu…

En escrime comme dans la plupart des disciplines individuelles, le cours particulier dispensé par le maître d’armes demeure un point d’orgue dans le dispositif d’enseignement. On y travaille des gestes techniques, on y optimise des actions, dans un face à face à la proximité telle que maître et élève semblent parfois exister hors du temps…

Il m’est arrivé à plusieurs reprises de m’entendre dire la chose suivante : « psychothérapie relationnelle, c’est un pléonasme ». Et en l’occurrence, on pourrait le souhaiter, mais la réalité du marché psy est différente et si l’on peut – comme chez Molière – pratiquer la psychothérapie relationnelle sans le savoir, il ne suffit pas d’étiqueter relationnelle une pratique psychothérapique pour qu’elle le soit ou le devienne.

De temps à autre, on regarde un peu en arrière. En 2011, mieux-être.org avait publié cet article sur le petit truc en plus que j’avais rédigé à l’époque pour la revue de Médiat Coaching, école aujourd’hui disparue, dans laquelle j’eus le bonheur d’effectuer ma formation initiale. C’était avant la psychothérapie, mais, il était déjà question d’escrime…