Ce billet fait suite à celui publié en octobre 2020 et qui traitait de la coupure du corps et de l’esprit, un sujet qui me tient à cœur, que ce soit en tant que sportif, éducateur ou thérapeute.
Catégorie : psychocorporel

La connaissance n’est que rumeur tant qu’elle n’est pas inscrite dans les muscles.
(proverbe néo-guinéen)
Le corps-machine
Paul fait du footing trois fois par semaine, ainsi qu’une séance de tennis et une autre de natation. Lorsqu’il en est empêché (mauvais temps, emploi du temps incompatible), il sent bien que son corps réclame son dû.

Ceux qui lisent régulièrement les médias de développement personnel, de coaching et de psychothérapie le savent : être ancré, s’enraciner, c’est à la mode.
Il se trouve que dans les sports de combat également, être ancré c’est fondamental. Chaque escrimeur s’est un jour entendu répéter la sempiternelle consigne : « Fléchis sur tes jambes ! » (variantes possibles : écarte les genoux, descends sur tes appuis, etc.)
Mais pourquoi faire ?