Cabinet de Psychothérapie et de Coaching à Auvers-sur-Oise (95)

Catégorie : Psychothérapie relationnelle et humaniste Page 1 of 2

Billets traitant de la psychothérapie relationnelle et humaniste, actualités sur le sujet, portraits de thérapeutes, billet d’humeur…

Irvin Yalom passe le flambeau

La transmission d’Irvin Yalom

En 2002, le célèbre romancier et psychothérapeute existentiel américain Irvin Yalom publie L’Art de la thérapie[1], un ouvrage de transmission qui s’adresse aux jeunes générations de psychothérapeutes. Âgé de 71 ans (il en a 92 à l’heure où j’écris ces lignes), Yalom sent qu’il parvient à un moment de sa vie où la transmission devient un but majeur ; il souhaite laisser quelques traces de son expérience clinique d’un demi-siècle pour les générations de thérapeutes à venir.

Hyper, hyposensibles, ou simplement sensibles ?

De nombreuses personnes frappent à la porte des psys lorsqu’elles ont des difficultés à réguler leurs émotions. Ce qui était vrai hier l’est encore plus aujourd’hui, la période de pandémie dont nous sortons à peine a mis les psychismes à rude épreuve. Nous ne mesurerons probablement que dans quelques années ou décennies le niveau et le nombre des vagues de conséquences, probablement aussi nombreuses que celles qui dénombraient les rebonds du virus.

Le rythme du patient en psychothérapie et la fréquence des séances, évolution de Freud à nos jours

Fréquence des séances, l’étirement du temps en psychothérapie

La première séance en psychothérapie représente l’occasion de placer les premiers éléments du cadre thérapeutique : le prix de la séance et sa fréquence en sont des incontournables. Mais alors, puisqu’on en parle, y a-t-il une bonne fréquence pour consulter son psy ? Voici un bout de réflexion décousue sur le sujet.

Viktor Frankl, le sens de la vie

Pleurer atteste de ce qu’un homme fait preuve
du plus grand des courages, celui de souffrir.

V. E. Frankl

Une figure méconnue en France

Viktor E. Frankl est un personnage peu présent dans le paysage psychothérapique français. Peu connu et étudié, je ne l’aurais probablement pas encore découvert si je n’étais tombé sur une vieille édition de La Psychothérapie et son image de l’homme dans un recoin poussiéreux de ma librairie d’occasion préférée.

Trop porter épuise, mais se débarrasser de son fardeau n'est pas facile

« Débarrassez-moi de ça ! » malentendu inaugural en psychothérapie

« …Et c’est pourquoi je viens vous voir. Je n’en peux plus de vivre avec ça, je veux oublier, passer à autre chose. Je veux que vous m’aidiez à m’en débarrasser définitivement. »

Voilà comment nous arrivons un beau jour dans le cabinet d’un psy, avec l’espoir de parvenir enfin à annuler un passé qui nous pèse.

Je suis une éponge, hypersensibilité et fonction alpha

Hypersensible, je suis une éponge

Nous sommes des êtres à fort potentiel identificatoire. Nous nous identifions aux autres, aux bêtes, aux choses. La langue française possède par exemple mille raisons de se prendre pour un animal, lorsqu’on se retrouve fier comme un coq, voleur ou bavard comme une pie, doux comme un agneau ou qu’on a une fièvre de cheval.

La lecture faite aux enfants et le développement de l'imaginaire

Lire des histoires aux enfants, le chemin vers l’imaginaire

Alors que sort cette semaine le 2e opus du plus gros succès de l’histoire du film d’animation, je vous propose en contrepoids un billet sur la lecture faite aux enfants. L’envie d’écrire ce billet, outre le plaisir que j’éprouve moi-même à lire des histoires, est née au hasard d’une lecture d’un livre de Pierre Delion.

Indépendance, autonomie, égotisme

Indépendance, autonomie et égotisme

C’est dans le rapport à autrui qu’on prend conscience de soi ; c’est bien ce qui rend le rapport à autrui insupportable.
Michel HOUELLEBECQ

« Très jeune, je me suis débrouillé tout seul, je n’ai besoin de personne pour m’en sortir. »
Voilà un discours que vous avez certainement déjà entendu, comme une revendication d’autonomie, laquelle s’avère le plus souvent de l’indépendance maquillée. Promenons-nous ensemble quelques instants autour de ces termes en y ajoutant au passage celui d’égotisme.

psychothérapie relationnelle, quand c'est la relation qui soigne

Psychothérapie relationnelle : le psy au sein de la relation

Il m’est arrivé à plusieurs reprises de m’entendre dire la chose suivante : « psychothérapie relationnelle, c’est un pléonasme ». Et en l’occurrence, on pourrait le souhaiter, mais la réalité du marché psy est différente et si l’on peut – comme chez Molière – pratiquer la psychothérapie relationnelle sans le savoir, il ne suffit pas d’étiqueter relationnelle une pratique psychothérapique pour qu’elle le soit ou le devienne.

Une société du contrôle des émotions

La clé du contrôle absolu

En 2017, nous évoquions dans ce ce billet la quête post-moderne de la perfection. Ce dogme pèse non seulement sur les épaules de ceux qui choisissent de l’adopter, mais également par ricochet sur l’ensemble de la société ; s’affranchir d’une norme ne se fait pas sans effort, ni sans risque.

Donald Winnicott, source d'inspiration pour la psychothérapie relationnelle

Pensée pour Winnicott

C’est la rentrée, il faudrait bien avoir quelque chose d’original à en dire. Au lieu de ça, en voulant noter une citation de Winnicott qui me plaisait, me voilà tombant sur d’autres phrases que j’avais notées lorsque j’avais une vingtaine d’années. Je réalise alors que Jeu et réalité est le premier livre de psychanalyse que j’aie lu. J’étais enthousiaste. Il y avait pire comme démarrage.

Le diagnostic permet de s'extraire de la relation

L’abus de diagnostic nuit gravement au sujet humain

Prends ton cachet, ça ira mieux

« Bidule est hyperactif, il est sous Ritaline ; machine est sous Risperdal, ça la calme, ses parents ne supportaient plus.
– Ah bon, tant mieux alors, la psychothérapie va leur faire du bien.
– Quelle psychothérapie ?

le lacher prise, unevoie royale vers le bonheur ou une simple impasse ?

Non, tout le monde n’a pas besoin d’une psychothérapie

Lorsque j’ai commencé à rédiger des articles sur la psychothérapie, j’ai assez naturellement eu envie d’écrire sur ce qui peut nous amener à consulter un psy.

Les vertus de l'échec accompagné

Et si l’échec se suffisait à lui-même ?

Pas une semaine ne passe sans que l’on puisse trouver un article sur les vertus de l’échec, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les magazines de développement personnel et de management. L’échec, mal vu dans notre culture, serait un vecteur d’apprentissage, une opportunité, le terreau fertile où germeraient nos futures réussites… Or, ce n’est pas si simple.

les psychotropes, une béquille chimique trop souvent préférée à une introspection nécessaire et accompagnée

Médicalisation de l’existence, avez-vous pris vos cachets ?

Une séance ou un cachet, choisissez votre camp

Il est des différences culturelles qui interpellent. Lorsqu’on fréquente des américains, ou lorsqu’on est un tant soit peu imprégné de la pop culture américaine à travers les séries et le cinéma, on a parfois l’impression qu’ils passent leur vie chez le psy. En revanche, lorsqu’un américain évoque le fait de prendre des antidépresseurs, son entourage réagit comme s’il avait annoncé qu’il était héroïnomane.

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