Les traumatismes vécus dans l’enfance continuent d’agir en nous durant toute notre vie. Voilà une idée bien peu originale et désormais très répandue. Comment cela fonctionne-t-il, c’est une autre affaire. Car même si nous découvrons par exemple la façon dont les schémas neuronaux se développent, ou au contraire s’inhibent, en lien avec des zones traumatiques de notre histoire, il est difficile de se représenter comment ce que nous avons vécu peut ainsi nous travailler plusieurs décennies plus tard, et à notre insu par-dessus le marché. Voici un exemple qui qui n’a pas la prétention de donner une explication, mais qui nous fournit une métaphore plutôt parlante.
Catégorie : Psychothérapie multiréférentielle
Billets sur la multiréférentialité et la psychothérapie multiréférentielle, dont la filiation nous ramène à l’université de Paris 8 et aux travaux de Guy Berger et Jacques Ardoino.
Chaque année en dernière semaine d’août se tient le séminaire d’été du CIFPr (Centre Interdisciplinaire de Formation à la Psychothérapie Relationnelle). Cette école de formation à la psychothérapie multiréférentielle, la dernière à proposer un cursus transversal depuis la fermeture de la regrettée Nouvelle Faculté Libre, ouvre alors ses portes aux professionnels extérieurs ou aux patients déjà en thérapie.
J’ai effectué ma formation de thérapeute au CIFPR, le Centre Interdisciplinaire de Formation à la Psychothérapie Relationnelle, basé à Paris.
Après y avoir été étudiant, et comme l’annonce cette brève sur son site officiel, j’en deviens désormais le directeur-adjoint, secondant Philippe Grauer, son fondateur et actuel directeur, avec qui je partage une grande amitié depuis vingt ans. Voici une brève histoire de mon lien avec cette école.
En 2017, lorsque j’ai commencé à publier sur ce blog, j’avais décidé d’écrire sur l’approche multiréférentielle en psychothérapie, ayant été formé au C.I.F.P.R., école qui place la multiréférentialité au centre de son cursus. Je l’avais même annoncé dans ce billet prometteur. Cinq ans plus tard, je ne me suis pas encore attelé à cette tâche, mais en relisant le dossier de parcours que j’ai présenté à la fin de mon cursus de formation, j’en ai tiré cet extrait qui m’a semblé pertinent pour aborder le sujet de la multiréférentialité.
Il est des fictions qui mettraient d’accord les psys de toutes obédiences, non pas sur l’analyse qu’ils en feraient, chacun conservera probablement sa grille de lecture du monde, mais sur ce qui est présenté. Parmi ces œuvres, Vice-Versa, Inside out en anglais, film d’animation des studios Pixar sorti en 2015.
Le courant existentiel en psychothérapie, incarné en particulier par Irvin Yalom, dont j’ai déjà parlé sur ces pages, s’intéresse de près aux angoisses fondamentales que nous traversons au cours de notre vie.
C’est l’hiver, ralentissons.
Alors que je repeins mon site aux couleurs de l’hiver afin de nous souvenir que cette saison est propice pour ralentir notre rythme, comme le font les arbres, j’ai envie d’évoquer l’endroit où j’ai choisi d’habiter et d’exercer, ainsi que son hôte le plus célèbre. Ces couleurs qui donnent un air de savane africaine à la campagne du Vexin me rappellent le nombre d’artistes qui ont peint Auvers et je profite de mon plaisir à vivre dans un village qui a finalement peu changé depuis un siècle et des poussières.
L’approche multiréférentielle en psychothérapie se rapproche de la psychothérapie intégrative, qui consiste à faire fonctionner ensemble dans un cadre thérapeutique deux ou plusieurs champs disciplinaires, techniques ou méthodes distinctes en profitant de leurs points d’achoppements. Ainsi, par exemple, la psychanalyse et l’analyse bioénergétique fonctionnent bien ensemble et permettent d’allier pensée analytique et travail corporel.