J’ai découvert Jacques Brel à 18 ans, un âge où le romantisme envahit logiquement l’existence. Je connaissais bien sûr ce personnage qui m’avait fasciné, enfant, par son physique étonnant, son accent belge au corrrrdeau, ses prestations scéniques en noir et blanc, où il apparaissait dégoulinant de sueur et sa dentition de cheval, comme il le chantait lui-même.
Catégorie : pop culture

Certaines œuvres populaires saisissent à merveille un enjeu ou un autre de la vie psychique et des relations humaines. Elles nous permettent alors d’atteindre une compréhension parfois plus fine que celle qu’on pourrait apprendre dans le meilleur manuel. Dans cet ordre d’idée, j’ai déjà évoqué Vice-Versa sur ces pages, à propos des émotions, A Star is born sur la question de l’amour fusionnel ou Into the wild pour pointer la quête d’indépendance lorsqu’elle est menée à son paroxysme.

Princesse Mononoke sort au cinéma en France En 2000. Les quelques 92 copies (de mémoire) distribuées sur le territoire en font un événement au caractère confidentiel, et pourtant il se passe quelque chose. Il s’agit du premier film d’Hayao Miyazaki bénéficiant d’une sortie nationale en France. Mononoke s’affiche sur les colonnes Morris, recouverte de sa peau de loup, le sang aux lèvres.

Il est des fictions qui mettraient d’accord les psys de toutes obédiences, non pas sur l’analyse qu’ils en feraient, chacun conservera probablement sa grille de lecture du monde, mais sur ce qui est présenté. Parmi ces œuvres, Vice-Versa, Inside out en anglais, film d’animation des studios Pixar sorti en 2015.

Si vous n’avez pas encore vu le film et comptez le faire, cet article dévoile des éléments dont vous ne souhaitez sans doute pas avoir connaissance. Revenez donc le lire après l’avoir visionné !
A star is born, quatrième remake du film du même nom sorti en 1937, raconte une histoire particulière. Sous l’apparente platitude d’un conte de fées à l’américaine (une talentueuse jeune femme rencontre son Pygmalion et devient célèbre et adulée jusqu’à se détacher de lui et prendre son envol), l’histoire présente le plus banal et le plus réaliste des scénarios, celui du déclin d’un homme alcoolique, qui n’épargne ni son entourage, ni celle qui est devenue son épouse. Il s’agit donc du croisement vertical de deux itinéraires. Et comme c’est américain, on pouvait espérer que ça finisse bien, mais voilà, pour une fois les auteurs ont préféré le réalisme à l’illusion. Et dans la réalité, pour paraphraser les Rita Mitsouko, les histoires d’amour – de ce genre – finissent mal, en général.

Ce billet a été écrit à la veille de la sortie de l’épisode 8 de la saga, en décembre 2017. Deux ans plus tard, l’Ascension de Skywalker, l’épisode 9 de Star Wars, sort en salle alors que je le reprends. Il évoque le destin douloureux d’Anakin Skywalker, destin qui m’avait particulièrement ému lors de la sortie en salle de l’épisode 3 en 2005, la revanche des Sith.

De quoi discutent deux frères, l’un professeur de chant et l’autre psy, lorsqu’ils se rencontrent ? Comme on peut s’y attendre, ils parlent souvent de musique et de psychothérapie.

Le courant existentiel en psychothérapie, incarné en particulier par Irvin Yalom, dont j’ai déjà parlé sur ces pages, s’intéresse de près aux angoisses fondamentales que nous traversons au cours de notre vie.

En 2013, j’ai supprimé mon profil Facebook. Je ne postais rien ou presque depuis des lustres et ne faisais que regarder mon fil d’actualité, dans cette posture étrange que permettent les réseaux sociaux, qui consiste à observer et à prendre sans rien avoir à dévoiler.