Cabinet de Psychothérapie et de Coaching à Auvers-sur-Oise (95)

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articles et billets sur l'escrime vue par un psy

Escrimement vôtre, 2018-2021

Je poursuis ce mois-ci le recueil des billets traitant de près ou de loin à l’escrime, publiés sur ce blog depuis 2017. La première partie de cette compilation est disponible ici.

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Escrimement vôtre, 2017-2018

Depuis le début de blog, fin 2016, j’ai publié un certain nombre de billets traitant de l’escrime sous un angle psy. Ces billets ont permis il y a quelques années à mon blog de gagner en visibilité, en particulier grâce au maître Michel Sicard, qui les avait répercutés à plusieurs reprises sur sa page Facebook à l’époque.

Avant d’avoir le temps de poursuivre ce travail en rassemblant ces articles et d’autres non publiés dans un futur livre, voici  la première partie d’une compilation de ces billets, publiés en 2017-2018.

Romain Cannone et son petit bonhomme en or aux JO de Tokyo (photo de Gilles Martinage

Le sportif de haut niveau entre la peur, la mort et le jeu

Merci à Gilles Martinage pour nous avoir autorisé à utiliser les images de Romain Cannone aux JO de Tokyo, images dont il est le talentueux auteur.

Romain Cannone, jouer, gagner

Dimanche 25 juillet 2021, Romain Cannone devient champion olympique à l’épée aux Jeux de Tokyo. Devant ma télé, j’observe ce garçon durant sa finale : calme, posé, y compris à la pause alors qu’il est à une touche du titre olympique, le sacre des sacres, le Graal pour un sportif amateur. Je suis médusé de n’apercevoir aucun signe d’anxiété, d’excitation, tandis qu’à l’autre bout de la piste, son adversaire se décompose, conscient que remonter un tel écart de score à l’épée tient de la science-fiction.

Dialogue entre un coach et un maître d'armes, deux métiers, deux postures

Le coach et le maître d’armes

Il y a 10 ans, je démarrais mon activité de consultant en coaching professionnel. Maître d’armes et coach me semblaient alors deux postures inconciliables et j’avais imaginé un triptyque d’articles ayant pour but de les faire dialoguer pour y voir plus clair. Ces articles, parus à l’époque sur le site de Médiat Coaching – mon école aujourd’hui disparue –, ne sont plus en ligne aujourd’hui. Une rapide remise à jour me permet de vous faire partager cette réflexion d’époque, dans laquelle ceux qui me lisent régulièrement trouveront sans mal les prémisses des articles qui émaillent ce blog.

la perfection ou le mode d'emploi vers l'enlisement

L’idéologie du petit truc en plus

De temps à autre, on regarde un peu en arrière. En 2011, mieux-être.org avait publié cet article sur le petit truc en plus que j’avais rédigé à l’époque pour la revue de Médiat Coaching, école aujourd’hui disparue, dans laquelle j’eus le bonheur d’effectuer ma formation initiale. C’était avant la psychothérapie, mais, il était déjà question d’escrime…

Pourquoi fait-on de l'escrime ?

Mais pourquoi diable faites-vous de l’escrime ?

Je déjeune il y a quelques jours avec une psy. Nous ne nous connaissons pas encore, tout juste sait-elle que je pratique la psychothérapie moi-même et que je suis maître d’armes. Mais d’emblée, elle plante son regard dans le mien et me dit : « franchement, je me demande bien ce qui peut donner envie de faire de l’escrime, en as-tu une idée ? »

Fléchis tes jambes ! Escrime et ancrage, une perspective psychocorporelle

Ceux qui lisent régulièrement les médias de développement personnel, de coaching et de psychothérapie le savent : être ancré, s’enraciner, c’est à la mode.
Il se trouve que dans les sports de combat également, être ancré c’est fondamental. Chaque escrimeur s’est un jour entendu répéter la sempiternelle consigne : « Fléchis sur tes jambes ! » (variantes possibles : écarte les genoux, descends sur tes appuis, etc.)
Mais pourquoi faire ?

Le salut ou la délimitation du symbolique

En tant qu’escrimeur et psy, il fallait bien un jour que j’écrive un billet sur le salut. Le sujet est difficile à éviter.
Si j’ai repoussé l’échéance jusqu’à aujourd’hui, c’est parce que ma relation avec cet essentiel des sports de combat n’a pas été simple. C’est une difficulté qui se trouve en lien avec les symboles : il faut pouvoir s’accorder le temps et l’envie d’y donner un sens pour soi-même.

Dépasser le père, un interdit majeur ?

Ai-je le droit de battre mon entraîneur ?

L’un des intérêts de la pratique d’une activité sportive compétitive, qu’elle soit individuelle comme l’escrime, le tennis ou la course, ou bien collective comme le football ou le basket, c’est la possibilité de se mesurer aux autres ; même si, comme je l’évoquais dans un précédent article sur l’apprentissage de la défaite par la compétition, une conception des relations basée sur un étalonnage permanent est inadaptée, tout comme l’est celle qui consiste à nier la rivalité et les rapports de pouvoir. Se mesurer, se comparer, se différencier, sont des activités fertiles dans la construction du narcissisme ; il y a là un mouvement qui vise à intégrer la reconnaissance de l’autre en coexistence avec le maintien de soi.

L'effet Pygmalion fonctionne dans les deux sens, au détriment des enfants qui engagent les relations sur le mode du rejet

Relation éducative, quand nous n’aimons pas les enfants que nous avons en charge

Vous connaissez certainement ces jeux qui se pratiquent avec une, voire deux cordes élastiques. Les élèves de mes cours d’escrime adorent. J’accroche ma corde à un point fixe et la fais tourner, pendant que les petits escrimeurs passent dessous tour à tour dans une série d’exercices à difficulté croissante et tentent d’éviter de se faire toucher. Tel un véritable robot, aguerri par des années de pratique, je fais tourner la corde avec une régularité de métronome, tandis que la sanction tombe, implacable, pour ceux qui se trouvent sur sa trajectoire parce qu’ils n’ont pas traversé dans la bonne fenêtre de tir.

l'arbitre et la fonction paternelle

Garant de la loi, tiers séparateur, l’arbitre et la fonction paternelle

Pour le troisième article de ce triptyque sur l’escrime, après le masque et la compétition, j’aimerais que nous portions notre attention sur le mal aimé du sport : l’arbitre.

la compétition sportive pour apprendre à perdre

La compétition sportive, apprendre à gagner, apprendre à perdre

Je suis psychopraticien, coach et maître d’armes. La compétition, pour laquelle je n’étais absolument pas doué lorsque j’étais enfant, m’a amené à plusieurs réflexions, notamment lorsque intervenant en milieu professionnel en tant que coach, je me suis aperçu que les analogies étaient nombreuses entre ce qui se vivait dans mon sport et ce qui pouvait se retrouver dans l’entreprise.

le masque d'escrime, se protéger, imaginer l'autre

Le masque d’escrime : espace de protection grillagée, surface de projection lisse

J’ai démarré ma vie professionnelle à dix-neuf ans en devenant maître d’armes. Aujourd’hui l’escrime n’est plus au cœur de mes activités, mais je poursuis l’enseignement de mon sport, et ce avec un plaisir renouvelé depuis que j’ai le luxe d’exercer dans plusieurs domaines.

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