Ce billet fait écho à celui que j’avais publié ici-même en juin 2022 sur la multiréférentialité et le fantasme de la boîte à outils. Comme le premier, il est issu des écrits que j’ai présentés à la fin de mon cursus de formation. Cet extrait présente la médaille et son revers ; il détaille l’enjeu profond auquel se confronte le praticien multiréférentiel face à la posture thérapeutique qu’il souhaite épouser.
Étiquette : approche multiréférentielle

J’ai démarré ma vie professionnelle à dix-neuf ans en devenant maître d’armes. Aujourd’hui l’escrime n’est plus au cœur de mes activités, mais je poursuis l’enseignement de mon sport, et ce avec un plaisir renouvelé depuis que j’ai le luxe d’exercer dans plusieurs domaines.

Le courant existentiel en psychothérapie, incarné en particulier par Irvin Yalom, dont j’ai déjà parlé sur ces pages, s’intéresse de près aux angoisses fondamentales que nous traversons au cours de notre vie.

L’approche multiréférentielle en psychothérapie se rapproche de la psychothérapie intégrative, qui consiste à faire fonctionner ensemble dans un cadre thérapeutique deux ou plusieurs champs disciplinaires, techniques ou méthodes distinctes en profitant de leurs points d’achoppements. Ainsi, par exemple, la psychanalyse et l’analyse bioénergétique fonctionnent bien ensemble et permettent d’allier pensée analytique et travail corporel.